27 ans ◈ Informatrice/Livreuse ◈ Célibataire
Helion ◈ Réfugiée
Amusante + Débrouillarde + Énergique + Hardie + Sociable
Bavarde – Égoïste – Capricieuse – Roublarde – Vénale
Anecdotes
Seules les personnes qu'elle considère comme ses proches l'appellent Yuzi. Elle préfère donner son nom de famille pour se présenter, si bien que beaucoup pensent que Seung est son véritable prénom.
Elle trempe dans des petites combines et entretient des contacts avisés avec ceux qui peuvent lui offrir des avantages.
Officiellement livreuse, elle espionne et échange dans l'ombre ses informations pour le compte des dirigeants, plus spécifiquement envers Will Hayes, avec qui elle entretient des rapports somme toute convenus, même si elle reste sous la menace constante de son expulsion au moindre faux pas.
Elle a expédié pas mal de personnes dans la fange à cause de ses délations.
Sa plus grande faiblesse réside dans les vêtements et les bracelets, elle adore les bracelets.
Elle n'a jamais été amoureuse.
Cependant, ses parents l'aiment peut être un peu trop.
Elle sait garder sa langue quand il le faut, et c'est plutôt une bonne chose dans le cadre de son activité, mais une fois lancée elle est inarrêtable.
Tant qu'on écrit pas son nom sur des objets, leurs propriétaires restent hypothétiques.
Elle est tactile; elle se spécialise dans le "je te tape sur les nerfs". Pianoter sur le dos de son prochain, recouvrir les yeux de quelqu'un, pencher son épaule pour bousculer celle de son voisin, ou encore le serrer dans ses bras en sautillant parce qu'elle est trop contente, ça lui arrive -dieu que c'est éreintant.
Son principe de moralité est aussi variable qu'une météo de fin du monde.
Elle aime se sentir vivante et elle n'a rien trouvé de mieux pour cela que la prise de risques et l'adrénaline du danger.
Lâchez-la dans un désert et elle ne vous dénichera pas de l'eau mais du pétrole.
Elle devrait se sentir concernée par la rudesse du dehors et des sous-sols, les gens qui meurent de faim, de maladie ou d'autres choses, mais elle y pense juste un peu (comme quand on zappe sur Ushuaïa et qu'on voit des bébés baleines sans maman) ; puis après ça passe.
Elle a du mal avec les gens ampoulés.
Elle adore user de ses charmes mais elle peut s'avérer délibérément blessante.
Histoire
"...brillent dans la nuit et sont pas plus grands que ça." L'adolescent forma un espace entre son index et son pouce.
Yuzi l'entendait sans vraiment l'écouter.
"Tu ne me crois pas ? On raconte que ça vole dans le désert."
"Si, si je te crois..."
Son regard coula paresseusement sur le côté et tomba sur un individu bien apprêté . Elle parut réfléchir un moment puis se réveilla soudain. Ranimée d'une énergie nouvelle, elle quitta sa chaise sans même s'excuser et calqua ses pas sur ceux de l'homme.
"Salut." dit-elle
Celui-ci ne lui accorda pas la moindre attention. Alors elle continua à le suivre jusqu'à ce que cela en devienne flagrant.
"Ecoutez. Je n'ai pas de temps à vous consacrer, mademoiselle Seung." Surprise, elle croisa les bras sur sa poitrine pas très généreuse.
"Mademoiselle Seung ? Je me rappelle pas que c'était Mademoiselle Seung, hier, dans cette chambre où tu m'as..." Il se retourna tout de go, affolé.
"Chut, tais-toi donc!" Satisfaite et ravie, elle gloussa en balançant ses talons d'avant en arrière.
"On va se revoir ?" demanda-t-elle innocemment tandis que des gens passaient à côté d'eux.
"Non, bien sûr que non!" répliqua-t-il à demi-voix. Dans un soupir exagéré, Yuzi lui administra alors une petite tape amicale sur l'épaule, comme s'il était devenu la quintessence de la naïveté
"C'est bien dommage...bien dommage" déplora-t-elle en hochant la tête, une moue désolée sur son visage qui ne devait pas dépasser les seize ans. Il lui lança un dernier regard furieux lorsqu'elle l'abandonna. Elle avait levé sa main avec détachement en guise d'au revoir, s'éloignant d'une démarche délibérément féline.
Bien sûr, qu'ils allaient se revoir.
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Les gens étaient ...comment dire, d'un ennuie profond. Pour la troisième fois déjà, Julie lui expliquait que Dante, à savoir son petit ami, l'avait laissée tomber pour une inconnue qui devait forcément être moins jolie qu'elle.
"Je ne comprends pas ce qu'il lui arrive! Comment peut-il me faire ça, à moi ?" glapit-elle en se mouchant dans un bruit de trombone. Yuzi but son verre d'eau en silence.
Après avoir laissé Julie écouler son stock de larmes, elle tapota sa main restée sur la table d'un geste qui se voulait réconfortant.
"S'il n'a pas vu ta vraie valeur, c'est qu'il ne te méritait pas."
Julie renifla, ses yeux rougis devenus incertains.
"Tu... tu crois ?"
"Bien sûr, c'est évident." dit-elle en hochant de la tête avec gravité.
Elle se retint de soupirer. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre! Pourquoi les filles ressentaient sans cessece besoin irascible de verser dans le pathos ? Oh je l'aime, mais il est si torturé et il a plein de secrets olala ! Ou bien : oh, ce n'est pas toi le souci, tu comprends, c'est moi, ça l'a toujours été! Ajoutons à cela des larmes de crocodile, mais, étonnamment, impeccables. Yuzi, quand elle pleurait, elle devait s'essuyer le nez avec sa manche parce qu'il n'arrêtait pas de couler. Bordel! La vie n'était-elle pas suffisamment difficile sans qu'on y rajoute le cliché d'amours déchues dignes d'un bouquin dont l'eau de rose aurait définitivement fait dégouliner le scénario?
Selon Yuzi, la vie représentait avant tout des opportunités. La vie, c'était une terre d'où les silhouettes apparaissaient comme autant de formes véreuses qu'un jour fortuit irait renfoncer dans le sol qui les avait fait naître : et peu importait, au final, qu'on soit un gros ver juteux à la tête gavée de sang ou une épingle, chacun finissait, tôt ou tard, par retourner à l'essence même d'une poussière : un infiniment petit. Si la mort était inexorable , pourquoi ne pas en profiter ? Pourquoi ne pas tirer parcelle de chaque journée en essayant de dépasser les limites de sa condition ?
Julie, en toute honnêteté, était d'une compagnie qui ne se dépassait en rien ; sous toutes ses formes possibles, si ce n'était dans ses sanglots. Et c'était peut-être pour cela que Dante l'avait larguée.
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Énième dispute, si on pouvait qualifier ça de dispute. Il s'agissait surtout de Yuzi qui gesticulait en tout sens. Ses yeux larmoyants, elle s’évertuait à faire porter sa voix. Son père lisait une feuille traitant d'un sujet dont elle se fichait pas mal. Sa mère était dans la cuisine, à découper des aliments sans attrait. Ils ne faisaient plus cas de ses crises de colère passagères, même si après toute cette comédie, elle finissait généralement par remporter gain de cause.
"JE REFUSE" cria-t-elle aux saints paroissiens d'un ciel invisible. Puis elle commença à faire les cent pas sur le tapis du salon, croisant ses bras sur sa poitrine -une mimique qui la caractérisait.
"Scientifique est la meilleure vocation à laquelle tu puisses aspirer" dit sa mère d'un air absent.
"Mais à quoi ça sert ?!" demanda-t-elle dans un nouvel éclat. Ses allers-retours auraient filé le tournis à n'importe qui. "A quoi ça sert de rester assis dans un labo toute la journée à verser des trucs dans des éprouvettes et..."
"Ne dis pas n'importe quoi. Scientifique est une branche qui offre de nombreuses possibilités." coupa son père.
Il avait relevé la tête de sa paperasse et la regardait à présent d'un air sévère à travers ses lunettes rondes. Telle une condamnée à l'échafaud, Yuzi s'écroula par terre à ses côtés. Elle déposa avec délicatesse sa joue contre le bras du fauteuil, comme si celui-ci s'était soudain transformé en cristal. Le rideau de ses longs cheveux cascadait de par et d'autre de son visage attristé.
"Je sais... désolée." Souffla-t-elle. Son regard se perdit la feuille tenue par son père et où on pouvait lire en titre gras "Synthèse chimique : les principes de Fischer."
Ses parents restèrent circonspects. Normalement, elle était plutôt du genre à taper du pied et à s'enfuir en courant. Mais Yuzi avait apparemment compris que s’énerver ne lui servirait à rien. L'incertitude de leur monde inquiétait ses parents, comme tout un chacun, et la légitimité de leurs propos tenait dans leur volonté de la protéger. Alors elle ferait en sorte de les caresser dans le sens du poil, pour mieux obtenir ce qu'elle voudrait. Elle n'arriverait jamais à se faire à l'idée : d'étudier et de devenir scientifique. Hors de question.
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La claque fut envoyée si vite que la tête de Yuzi partit sur le côté.
"Comment as-tu osé ?!"
Ouvrant et refermant la mâchoire, elle cligna des yeux pour chasser les larmes provoquées par la brûlure de la gifle : des nouvelles manquèrent de couler, à cause du fou rire qu'elle retenait.
"Dis lui! Dis lui ce que tu m'as dit" somma la blonde dans tous ses états. Dante bredouilla deux trois mots incompréhensibles en se grattant la nuque. Mais Yuzi lui épargna cette peine. Enjouée, elle considéra son "amie".
"Alors c'était moi, la fille?" gloussa-t-elle.
"Bien sûr! Bien sûr que c'était toi ! Je ne peux pas croire que tu m'aies fait ça... je ne peux pas CROIRE que je me suis confiée à toi et que toi tu ...tu.."
"Oh ça va, arrête ta comédie."
Julies, outrée, donna l'impression d'avoir reçu une claque à son tour.
"Qu'est-ce que tu dis ?"
"Je dis que c'est pas ma faute si ton benêt de copain balade son arrosoir dans tous les champs de graines. On a couché une seule fois, comment je pouvais savoir, moi, qu'il avait le béguin ? dit-elle, se massant la joue en grimaçant.
"Puis franchement, s'il va voir ailleurs, pose-toi des questions sur tes performances."
Julie devint rouge pivoine.
"Toi...toi !"
Dante, désemparé, eut la présence d'esprit de retenir Julie avant que celle-ci ne se jette sur Yuzi. Cette dernière éclata de rire puis se détourna. Les mains dans les poches de sa jolie robe, elle s'éloigna d'eux avec légèreté.
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Ce n'était pas tant l'objet que l'idée qu'il véhiculait. Pas tant le geste que le frisson qu'il lui procurait.
Tellement fébrile à cause de l'adrénaline, elle n'avait pas vu la marche menant au portail. Elle s'était ramassée de tout son long face à un des appartements du quartier propret. Son voisin avait lâché un "shhhht!" totalement con et inutile, puis après s'être relevée -non sans mal- ils avaient avancé, elle en maugréant, lui en stressant comme un damné.
"On va tuer personne tu sais!"
"J'le sens pas Seung"
"C'est bien là que tu fais les ménages, non ?"
"Oui, mais... "
"Ecoute, toute façon ils en ont trop là-dedans, ils sauront même pas que j'ai pris quelque chose. Les clés, s'il te plaît" Elle tendit sa main vers lui, lui lançant un regard éloquent. Le jeune homme hésita un moment, dansant sur ses pieds, mais au final il les lui donna.
"Je... t'as encore besoin de moi ?"
Ses sourcils se levèrent.
"Tu devais pas faire le guet ?"
"Ben c'est que... y'a personne, t'as pas besoin de mon aide..."
"On en avait parlé ensemble!" siffla-t-elle.
"Ouais, mais c'était parti d'une blague et.."
"Très bien, dégage."
Il eut un temps d'arrêt. Manifestement, il ne s'était pas attendu à ce que ce soit si facile.
"Tu veux partir alors dégage, espèce de dégonflé, sors !"
Il se confondit en excuses et rebroussa chemin, bien plus vite qu'il n'était venu. Yuzi leva les yeux au ciel en se retournant pour déverrouiller la porte, marmonnant des choses telles que "tous les mêmes" "roulent la mécanique, mais tombent en panne en chemin.." "deux noisettes dans le calbut' "
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Il n'y avait pas son père, pas sa mère, pas cette fois. L'homme parlait, mais son langage était un dialecte nébuleux dans sa tête agitée de questions.
"...violation de domicile, soustraction frauduleuse de bien d'autrui et défaut de répondre à une réquisition des autorités quand celles-ci..."
Elle imaginait des gens avec des vêtements faits à partir de peau humaine qui la courseraient en voulant lui prendre son pantalon. Elle imaginait ses parents pleurer, au début, puis qui finiraient par adopter un bébé du niveau 0.
"..le confort. Aussi je dois vous avouer ne pas comprendre."
Elle releva sa tête pâle vers l'homme. Jouer la carte habituelle de l'idiote naïve lui parut tout à fait inutile. Quelques vêtements, dont un manteau gris et fourni, se trouvaient sur la table qui les séparait. Elle avait eu l'intention de filer, mais quand son regard s'était posé sur ce gros blouson qui ressemblait à de la fourrure elle avait craqué. La minute de trop... comment pouvait-elle savoir, elle, qu'un milicien s'y retrouverait à faire sa ronde au moment même où elle sortirait ! Elle avait bien essayé de courir, mais elle avait -encore!- buté contre cette foutue marche!
Elle inspira profondément.
"En fait, c'est pas réellement de ma faute. Comprenez, je suis cleptomane" expliqua-t-elle d'une voix torve. Pour ne pas lui donner l'impression qu'elle se foutait de sa gueule, elle jugea préférable de prendre un air grave et d'ajouter. "Depuis ma naissance." Ce qui sonna, au bout du compte, affreusement débile.
Il leva un sourcil en s’adossant sur sa chaise au dos droit.
"Cleptomane, voyez-vous ça ?"
"Oui."
"Et c'est parce que vous êtes cleptomane que vous avez dérobé des clés , déjoué la vigilance des gardiens et désactivé l'alarme?"
"Eh bien... en quelque sorte... oui."
Un muscle parut frémir sur la mâchoire de l'adjoint qui affichait un inexplicable sourire.
"Vos poignets, mademoiselle."
"Quoi ?"
"Vous savez très bien de quoi je veux parler. Evitons de perdre notre temps. Ma journée a été des plus éreintantes et, je dois vous l'avouer, je n'ai pas l'envie de faire l'inventaire des biens auprès de leurs propriétaires juste pour avoir à justifier de ce qui vous appartiendrait ou non."
Yuzi pinça les lèvres. Finalement, elle soupira en levant les yeux au ciel.
"Bien, très bien!"
Alors elle commença à enlever des bracelets qu'elle avait passés autour de ses poignets avant qu'ils ne la coincent. L'adjoint la regarda faire, amusé. Quand elle en eut terminé, il lui désigna sa veste d'un geste approximatif de l'index.
Elle marmonna, les sourcils froncés, et sortit de sa poche intérieure un dernier petit collier.
D'autant plus curieux, l'homme se pencha en avant au moment de reprendre la parole.
"Vous ne craignez pas pour l'avenir de votre sort, Mademoiselle Seung ?"
Après l'avoir regardé d'une manière pensive, celle-ci lui renvoya un triste sourire, fissurant ce masque de crédulité indolente qu'elle avait l'habitude de porter.
"Sauf votre respect, avoir peur, je crois pas que ça change grand chose."
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"Oh Seung! Entre, entre donc!"
"Bonjour Miss Goldwins ! Ne vous embêtez pas, je ne fais que vous livrer vos biens ! Je vous dépose votre colis et je m'en vais, si vous voulez bien signer ici..."
"Voyons appelle-moi Isa ! Et ne sois pas ridicule, depuis le temps que tu passes nous voir, je t'en prie ! Albert, apporte le service à thé veux-tu ?"
Le service à thé. Ah pour ça, les Goldwins avaient des habitudes de vie plus qu'insolites dans cette atmosphère de fin du monde. Miss Goldwins -mais elle préférait qu'on l'appelle Isa- était une dame très consciencieuse qui jouissait d'une certaine opulence. Elle se gardait toujours de raconter son passé et les raisons de son confort. Ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était que les choses se fassent dans les règles. Son infusion au pistil blanc de fleur de Ramel en faisait partie, mais c'était surtout la réception de ses colis qui la préoccupait. Yuzi n'était jamais arrivée en retard, quand bien même il lui fallait faire un long détour pour x motifs, Isa recevait son colis sans trop de retard. L'une des raisons pour laquelle Isa l'adorait ; bien que la première fois, elle eut un peu de mal à s'habituer à l'aspect "asiatique". On en voyait moins, dira-t-on.
"Alors, dis-moi ma chérie. Tu n'es pas encore mariée, à ton âge ?" demanda-t-elle tandis que son propre mari, aussi tremblant qu'une feuille d'automne, ramenait la plateau. Yuzi fut surprise qu'il arrive encore à le tenir.
Après avoir été servie, elle tourna sa cuillère trois fois dans sa tasse avant de parler.
"Je crois que je suis un peu difficile." Avoua telle enfin, buvant une gorgée. Elle pensait plus dans le sens "difficile à gérer et à supporter" que "tatillonne". Miss Goldwins sembla l'avoir compris.
"Eh bien moi je te trouve tout à fait charmante! Hein Albert, qu'elle est charmante ?" celui-ci acquiesça de la tête, mais il tremblait tellement qu'on ne savait plus trop si ce mouvement était volontaire ou pas.
"D'ailleurs, cela me rappelle ce cher monsieur Hayes ! N'est-il pas des plus charmants, lui aussi ?" Yuzi ravala son thé brûlant de travers. Toussotant, elle tâcha de calmer sa quinte.
"Quoi?" lâcha-t-elle enfin d'une voix enrouée. Miss Goldwins la regarda d'un air inquiet. Elle paraissait déçue que Yuzi ne voit pas où elle venait en venir.
"N'as-tu pas assisté à son discours du mois dernier ? Oh, j'ai rarement vu un homme avec tant de panache! A notre époque, nous en avons bien besoin. Hein Albert ?" Yuzi se massa la gorge, comme si elle avait ressenti le poids d'une laisse autour de son cou.
"Quoiqu'il en soit, pour te remercier de tes bons services, j'ai pensé qu'un petit cadeau te ferait plaisir !"
Yuzi releva la tête à vive allure. Voilà que Isa lui tendait maintenant une petite boîte en bois où dormait un magnifique bracelet métallique aux reflets bleu nuit. Le visage de Yuzi s'illumina. Elle ressemblait à une gamine qui fêterait son anniversaire en avance.
Pour sûr, Miss Goldwins savait comment mettre son entourage dans sa poche, quand bien même il ne s'agissait que du livreur.
On était jamais trop prudent.
Pseudo
J'ai 26 ans et je suis
cinglée. J'ai connu After Dawn grâce à Google. Mon personnage est un super Scénario créé par Will Hayes. J'accepte que mon personnage soit utilisé comme scénario si je venais à être supprimé. J'accepte le règlement et consens à le respecter.
Codes à remplir pour les bottins
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<font class="wr-txu">Goo Hara ◈</font> <helion>Yuzi Seung</helion>
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<font class="wr-txu">Informatrice/Livreuse ◈</font> <helion>Yuzi Seung</helion>