Meëk - maybe sounds like a monster

Anecdotes

Avec Hiaana comme capitaine, on fait son boulot sans broncher. Il a l'air du mec qui se tient droit et qui ne va pas dans les conséquences, mais en fait, aller contre ce qu'il dit et vous risquez gros. On pourrait croire qu'il suit toutes les lois, mais non. Si on lui casse les noix, il cassera les vôtres. Son second n'a qu'à bien se tenir, Hiaana est un homme de Terrain et c'est son second qui se coltine les rapports. ◈ Meëk a perdu son fils et sa femme. Meëk n'en parle à personne, il est loin d'en parler à qui que ce soit. Que ce soit au boulot, ou dans sa vie privée, ce qui c'est passé il y a treize ans n'est pas sujet à discussion. Meëk met la mort de sa femme et son fils sur son propre dos. Il se sent responsable de cette tragédie, même après autant d'années. Tous les deux ont été abattu par un clandestin. ◈ Avoir un frère cadet est un poids pour lui. Pas qu'il ne l'aime pas, c'est tout le contraire. Il voit son frère comme une faiblesse et plus il est loin de lui, mieux il se porte. Il tient à la vie de son frère, il a déjà perdu son fils et sa femme, c'est bien suffisant. Savoir son frère dans la milice, l'agresse beaucoup et il n'arrive pas à être agréable avec lui, par chance, il n'est pas dans l'une de ses escouades. ◈ Meëk est un chien de garde hors pair. Il prend les ordres sans broncher. On pourrait dire que c'est un bon soldat, mais en fait, tant qu'il a quelque chose à faire il ne se plaindra pas. Il ne contredira pas les règles, il les suivra tant qu'il a des missions sur le bras. Si quelque chose le gêne, il préféra se taire plutôt que provoquer. ◈ Être sous les ordres de Hiaana veut aussi dire qu'on est sous sa protection. Si on s'en prend à l'un des siens, il peut devenir monstre. Personne ne sait pourquoi il agit comme ça, surtout lorsque ses subordonnés agissent comme des enfants. Il serait prêt à tuer pour ceux qui partage l'exploration. Si l'un d'eux ne revient pas, il sera le premier à se déplacer pour aller le chercher.

Histoire

On te disait enfant prodigue. Tu avais l'intelligence de ton père et tu étais loin de faire croire aux gens que tu te lancerais dans cette idée folle qu'est la milice. Pour tes parents, tu te lancerais dans les sciences, dans un boulot plus tranquille et pourtant, âgé de treize ans, tu leur annonces que tu te lances dans la formation. Dire que ta mère n'a pas réagit serait un mensonge. Ton père, lui, est resté stoïque, il n'avait rien à dire. Il connaissait ta tête de mule, il savait très bien que tu le ferais de toute façon. Tu ne te laisserais pass marcher sur les pieds, c'est certain. Tu avais beau être intelligent, en savoir beaucoup, tu avais toujours préféré tout ce qui était physique. Tu avais toujours été subjuguer par les miliciens. Très jeune tu les observais et il te fascinait. Secrètement tu espérais pouvoir devenir comme eux et avec ton entêtement, tu t'es décidé à prendre cette chance, dès que tu as pu. Quitté ta maison, quitter le niveau 2, ce n'était pas facile, c'est vrai. Tu voyais bien ce que ça faisait à ta mère. Tu le faisais pour toi et c'était peut-être la meilleure chose que tu as pu faire dans ta vie. Tu étais le premier de classe, si on peut le dire comme ça. Tu te lançais à fond dans ton entrainement, tu ne manquait jamais rien et tu t'entraînais plus fort que tu ne pouvais. Jamais tu n'arrêterais. Dire que tu dormais des nuits complètes serait un mensonge, tu t'entraînais à chaque fois que tu manquais de sommeil. Il t'arrivait de faire de l'insomnie et tu prenais chaque minute de ton temps pour améliorer tes performances. Sept ans à t'endurcir, sept ans à te consacrer à la milice, corps et âme.

Diplômé, il ne te restait qu'à choisir quoi faire de ta vie. Tu pouvais resté au niveau un, ou encore retourner chez toi et il faut avouer que ta mère a quelque peu fait pression sur toi. Elle tenait à ce que tu rentre à la maison. Ton petit frère avait besoin de toi, il faut croire. Elle avait besoin de toi pour le garder loin de la milice. Toi c'était assez pour elle. Elle manquait de chance, ton petit frère était tout aussi botté que toi, il voulait faire comme son grand frère, devenir milicien, mais tu es revenu à la maison juste à temps. Tout ce que tu voulais, c'était qu'il prenne un autre chemin que toi, mais de là à ce demander s'il allait t'écouter toi. Tu lui as donné ton attention pendant deux ans. Tu te concentrais sur lui, ou encore sur ton boulot. Puis il y a eut cette fille, blonde, aux yeux d'un bleu éclatant. Envoûtante, tu n'as aucune idée comment, mais elle a su t'éloigner suffisamment de ton frère pour qu'il se lance dans la formation. Il était assez grand, seize ans, il faisait bien ce qu'il voulait. Entêté comme vous êtes, comment se battre. Tu l'as laissé partir, sans pour autant pouvoir veiller sur lui. Lancé dans la nature, tu te concentre sur Uka, ce trésor qui illumine tes jours et nuits.

On pourrait dire que tu t'es acharné sur elle. Tu tournais autour d'elle attirant trop souvent son attention et elle a fini par te céder sa main et ses sourires. Ce ne fut pas très long. En quelques mois, vous partagiez le même nom, le même toit, une vie à deux s'entamaient et elle avait cet effet sur toi, ce calme. Elle te donnait un certain équilibre. Comme tes parents te disaient, elle était parfaite, parfaite pour toi. Tu quittais la maison la tête haute, tu revenais à la maison la tête toujours aussi haute. Il ne vous manquait que la preuve de votre union. En atteignant vingt-quatre ans, Amaïl vient au monde, un fils qui vient combler le vide dans vos coeurs. Cet enfant s'annonce à être un enfant facile, les nuits sont comblé rapidement et il grandit à un rythme fou. Comment dire non à cet enfant, comment ne pass avoir le coeur réchauffé. La vie bat son plein, Amaïl grandi dans la joie et les rires, ta femme rayonne comme tu ne l'as jamais vu. Si seulement... Si seulement ça avait pu durer.

Dans ta tête, tout va bien, rien ne pourrais détruire ta vie. C'était une journée comme les autres, tu étaias en zone transitoire, tu étais là pour les survivants en tests. Tu devais les surveiller, ce n'était rien de vraiment compliqué. Tu n'avais jamais vraiment vécu de survivant difficile, ou de clandestin violent. Tu prenais malheureusement tout à la légère. Être sous les ordres de quelques ne te plaisait pas vraiment, mais tu étais docile, tu ne faisais qu'écouter en te disant qu'un jour tu pourrais avoir sa place. Tu visais haut depuis le début, donc tu te contentais de rester calmer. Un regard ici et là, tu jugeais de loin les survivants, un à un en silence. C'était le calme plat comme toujours. Puis au loin tu entends cette voix. « Papa! » C'était l'avantage d'être posté à l'entré de la zone de transition, ta femme et ton fils pouvait te faire une visite surprise. Un sourire se dresse net sur ton visage et tu baisses un instant ta garde tournant la tête vers la provenance de la voix. Ton regard se pose vers ton petit homme qui s'agite dans ta direction. À cet instant même, tu entends l'alerte indiquant un clandestin. Tout c'est passé trop vite, un regard par ici, un regard par là. Tu te retrouves avec cette vision d'horreur. Ton coeur s'est fendu et en un instant tu as perdu ton équilibre et tu t'es écrasé au sol avant d'agripper le corps frêle de ton fils entre tes mains. Ce regard vide allait à merveille avec l'inertie de son corps. Tu en oubliais presque la mort de ta femme.

Tu étais le meilleur et l'importance du étais est capitale. Tu avais perdu ta vitalité, ta ténacité. Tes supérieurs te gardaient loin des survivants entrant. Ils craignaient que tu éclates. Tu pouvais resté à te morfondre chez toi, ou encore à t'occuper de mission sans importance. Il t'a fallu six mois, même pas, avant qu'ils t'assignent enfin là où tu attendais amèrement retourner. Cette fois tu étais prêt. En six mois, c'était la première fois qu'ils lisaient autant de détermination dans tes yeux. Il n'a fallu qu'un pas de travers avant que tu éclates. Tu as nettement perdu la tête. Tu as tellement encaissé ton mal, tu n'as pas su supporter toute cette pression. Tes parents qui cherche à te réconforter, l'absence de ton frère qui se prolonge. Tu avais l'impression d'être abandonné, pourtant c'était toi qui repoussait tout le monde. Tu t'en es prit à un survivant et tu es devenu agressif, arrogant, ils n'ont pas su t'arrêté. Tu avais littéralement pété un câble. Si tu restais sous ce dôme, tu finirais sûrement par causer une tuerie. Tu es transféré à l'avant-poste. Tes nouvelles acquisition professionnel - ce besoin de violence - a fait de toi un milicien à la défense. En fait, tes supérieurs cherchaient à t'éloigner du dôme, ils t'ont balancé l'histoire d'une promotion, mais tu n'es pas dupe. Tu ne voyais pas pourquoi tu dirais non, c'était l'extérieur. Tu n'avais pas à te retenir, à contenir ta rage et dieu seul sait le bien que cette année dans la défense a pu te faire. Une année fu suffisante pour calmer tes envies meurtrière. Tu as su retrouver un certain calme en cette passion de l'exploration. Tu ne faisais que donner un coup de main et au final, c'est bien là que tu as posé tes valises pour en finir.

À trente ans tu trouves enfin un nouvel équilibre dans ta vie. Tu n'as peut-être plus ta femme, tu n'as peut-être plus ton fils, mais au moins tu as un boulot qui te donne envie de continuer. Tu te donnes corps et âme à cette vie de milicien et tu continueras jusqu'à ce que tu atteignes le haut du plateau. Rien ne pourrait vraiment t'arrêter. C'est après cinq ans à l'exploration que tu atteins le grade de sergent. Et bien, c'est une étape de plus dans ta vie et tu l'acceptes avec la tête bien haute et le dos bien droit.

Plus les années avancent, plus tu en viens à te dire que tu ne retournerais pas sous le dôme. Tu sais très bien pourquoi tu continues, pourquoi tu t'accroches. C'est tout ce que tu as, c'est tout ce qui t'importe pour être honnête. Tu n'as rien à perdre et tu t'enfonces dans ton boulot cul et tête, à pieds joints. Lors d'une mission accompagné du capitaine, lui qui s'imposait que très rarement, les choses dérapent et un accident survient. Vous avez tout tentez, mais résultat, vous avez perdu le capitaine. Il était parti sur ses deux pieds et maintenant il revenait les pieds devant avec une vie en moins. Tu n'y aurais pas songé toi-même, mais tu es sauté sur l'opportunité. On t'offrait le poste de capitaine et toi, grand opportuniste, comment ne pas prendre cette chance. Tu n'avais que trente-cinq ans et tu n'étais que sergent depuis deux ans, la chance te faisait rouler sur l'or. Découvrir tout ce qui s'imposait avec ce nouveau poste, tu ne supportait pas la paperasse. Tu es un homme de terrain et rester installer derrière un bureau pour remplir des rapports. Tu foutais tout sur le dos de ton second et c'est sûrement pour toute cette pression que ton précédent à foutu le camp. Depuis quelques mois tu as un nouveau second et le pire pour toi, c'est que c'est une femme. Tu ne peux pas dire que c'est parfait parce qu'une femme c'est parfait pour la paperasse. Cette femme en a dans le ventre et elle a un sacré talent.

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On s'occupe de la paperasse :sensei: sauf pour le logement, où il te faudra passer par la demande de logement 

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