Si vous avez des questions, je veux pas les entendre. (Lokh'tar Drake)

Anecdotes

On clique pour se mettre dans l'ambiance

◈ Sa mère fut exclue d'Helion lorsqu'il avait une dizaine d'années. Suite à cela, son père a tout fait pour qu'il s'intègre mieux qu'eux, le poussant à s'engager dans la milice en abandonnant tout espoir de changement dans le dôme : personne ne peut contrer le Conseil. « Tu ne veux pas les vaincre. Tu veux être comme eux, montre-leur ce dont tu es capable. »

◈ Lokh’tar vient d'une famille assez pauvre, loin de toute ambition mais surtout, nourrie d'idées contraires au dôme. Leur situation était une injustice. Il comprit assez rapidement que seuls deux choses existaient, les dominés et les dominants, il faut juste réussir à se placer du bon côté. « Le pouvoir c’est la possibilité de faire impunément ce que les autres ne peuvent faire sans être puni. »

◈ Lokh’tar montra rapidement des facilités à l'entraînement physique que ce soit par sa taille ou son poids, peu de gens seraient capable de rivaliser avec lui. Il rejoignit la milice à seize ans et compte bien y faire carrière. Défendant avec ferveur les intérêts du dôme, dans une loyauté des plus absolues. « Il parait qu’on l’aurait vu soulever un jeune bœuf de 300 KG sur plusieurs mètres pour s’entrainer »

◈ Lokh’tar fut muté à Reiver il y’a 8 ans. Bien qu'aux yeux de ses supérieurs ce soit un moyen de continuer à soumettre sa famille, pour lui ce fut une révélation; la vie à l'extérieur a encore quelques secrets pour lui mais il aime l'action et l'aventure que cela engendre. Ses capacités d'adaptation le firent nommer capitaine deux ans après son intégration. Une fois celui-ci nommé capitaine, il en profita pour se faire tatouer d’impressionnant tatouages sur son corps. « Le capitaine Drake ? Sa seule vision fait froid dans le dos »

◈ Lokh’tar n'a que peu de pitié pour les personnes de l’extérieur: les survivants sont rarement épargnés lors de ses opérations. Et pour ceux qui sont ramenés à l'avant-poste, il leur réserve souvent son mépris et n'empêche pas ses hommes de faire ce qu'il veut de ces sauvageons en mettant lui-même la main à la pâte. « La vermine quand ça s’installe, ça se reproduit, puis ça devient ingérable »

Histoire

D’aussi loin que ma mémoire me le permette jeune, j’étais un gosse peu aimé. Non pas par ma mère, qui m’adorait. J’étais son petit Loki, son unique fils, mais par les gens en général. Je n’ai jamais été très beau, dès la naissance, les médecins pensaient que je ne survivrais pas longtemps. Trop gros, trop grand, trop tout. Ma mère a d’ailleurs eu plusieurs complications à cause de ça, mais on est en train de dériver du sujet principal.

Ma mère nettoyait les chiottes des autres, mon père quant à lui, permettait aux dirigeants de se nourrir comme ils convenaient. Nous n’étions pas riches, je n’ai pas peur de dire que nous étions pauvres. J’ai peur de peu choses maintenant à vrai dire. Ma mère a été exilée à vie pour avoir tenté ce que toute personne pauvre veut faire. S’élever.

Elle a tenté de dérober de la nourriture, en s’introduisant dans les quartiers où elle devait faire le ménage pour tenter de mieux nourrir sa famille et surtout son fils, car dieu sait que j’ai besoin de nourriture. Ça marchait pendant un temps, jusqu’à ce qu’elle se fasse prendre.

Doit-on les blâmer ? Doit-on la blâmer ? Il n’y a ni perdant ni gagnant dans cette histoire. Elle était juste du mauvais coté du filet, et a donc tout perdu. Mon père était dévasté, ma mère aussi, à vrai dire, elle savait que l’exil était comme la mort. Je ne sais pas si j’en avais totalement confiance, ou avait d’ores et déjà compris, que j’avais le choix entre vivre pouilleux et mourir ainsi, ou me sortir les doigts du cul.

D’un coté la mort de ma mère m’a fait quelque peu réaliser, que c’était le moment. Je ne connaissais que le mépris dans le regard des autres enfants, même si je ne leur avait rien fait de mal, que ça soit par ma taille, que ça soit par mon physique, reproche, remarque, nul crainte, non. Simplement du mépris.

Puis le sang, les larmes, la douleur, instaura petit à petit leurs quotas de terreur, et avec celle-ci le respect. Ils ne m’aimaient pas plus, mais me craignaient, et par cette crainte, je pouvais gagner ce que je voulais, que ce soit de la nourriture, des services. Tout. Mais je compris rapidement que cette force n’était pas encore pleine, les adultes étaient encore à craindre, et plus que tout, la milice.

Intouchable, craint, respecté. Non pas pour de bonnes raisons, mais respecté quand même, quand mon père me parlera de les rejoindre, l’idée fut plus qu’approuvé.
« Soit un berger mon fils, guide les vers là ou tu veux les mener. »

Il n’y a aucun berger ici, des loups, et des agneaux, et il ne fut pas long pour faire comprendre aux autres que j’étais un chef de meute. À 16 ans, j’étais plus grand que la majorité d’entre eux. À 20, j’avais déjà atteint la taille que j’ai maintenant. Craint, respecté, rien n’avait changé.

Devant mes compétences physiques, je pris facilement en grade. C’est en blessant gravement mon instructeur de combat que je gagnai le titre de sergent. À 25 ans. J’appris à lire, à écrire, rendant fier mon paternel. Au bout de 2 ans, j’étais parfaitement lettré.

À 28 ans, on m’envoya à Reiver, pour mon plus grand bonheur. Helion me lassait quelque peu. Je connaissais le visage désespéré de tout le monde, l’effroi, la peur. Je n’avais plus de plaisir à les torturer. Alors quand on m’envoya à Reiver m’occuper de la vermine, que fut mon bonheur. Révoltes, sauvageons, malfrats, rebelles, que de monde à qui je pouvais apprendre la joie que de n’être rien d’autre qu’un déchet sur cette terre, d’en avoir pleinement conscience, et de ne rien pouvoir faire pour y remédier.

Je n’avais rien contre les gens qui se débattait, au contraire, je trouve ça honorable, de vouloir faire comme moi. Malheureusement, les places sont chères, et je ne troquerai jamais la mienne pour n’importe laquelle des leurs.

« Ceux d’en haut » comme j’aime les appeler, m’ont assez rapidement remarqué, en même temps, comment ne pas être remarqué quand on fait 2 mètres et six centimètres pour centre quatre-vingt-quinze kilos de viande ? On ne peut pas, c’est plutôt simple à comprendre.

D’abord, c’est les miliciens qui comprennent, que je ne suis pas là pour faire des bisous ou de la poterie. On est là pour faire respecter l’ordre, je suis l’ordre, respectez-moi. Les petits rebelles le plus souvent sont pris dans un entraînement particulier assez simple, un corps-à-corps contre moi, sans arme. Souvent ça fini mal, mais pas pour moi.

Ceux qui disent que la violence ne résout rien n’ont pas lu le bon mode d’emploi. Il faut frapper jusqu’à ce que tout espoir quitte les yeux de la personne frappée, que toute pensée, toute envie, disparaisse, qu’elle voudrait simplement mourir. Et c’est à ce moment-là, qu’il faut redonner un dernier coup, juste pour qu’elle comprenne, que ce n’est rien d’autre qu’une petite merde.

Quant aux sauvageons, mes préférés, ils ont du mal à comprendre ce qu’est un ordre et ce qu’est l’obéissance, parfois, je me perds un peu et je tape un tout petit peu trop fort, parfois, je vois une jolie jument et je me dis qu’il faut bien laisser les gars décompresser un peu, ils sont sous tension les pauvres. Puis j’ai un cœur, une barre protéiné tous les deux miliciens, je suis presque trop bon. Évidemment, je ne peux pas surveiller tout le monde, il m’arrive alors de ne pas donner assez de barres, mais que voulez-vous, certains sont plus gourmands que d’autres.

C’est dans ce petit climat de terreur que petit à petit, Reiver devenait plus calme, et que devant ce beau travail, on m’a nommé capitaine de la défense de Reiver.

Vous savez ce que ça veut dire ? Qu’il y a très peu de personne qui ne veulent pas me sucer la queue.

J’ai même réussi à m’attirer les grâces du commandant de Reiver, et vous savez comment ? En lui prouvant que je pouvais jouer aux échecs. Faut bien que ceux de la haute qui font des conneries soient utiles, et on peut toujours trouver des arrangements.

Me voilà maintenant à mes 36 ans, gérant d’une main de fer Reiver, et toute sa populace. La vermine y grouillant à bien compris comment ça marchait. Faites tout ce que vous voulez tant que je l’autorise, et surtout, ne vous mettez pas en travers de ma route, merdeux que vous êtes.

Bravo ! Ta fiche est validée !
Il ne te reste plus qu'à mettre les pieds sous la table et commencer à RP
On s'occupe de la paperasse :sensei: sauf pour le logement, où il te faudra passer par la demande de logement

Il faudra que tu remplisses consciencieusement ta feuille de perso dans ton profil ;)
Ton personnage conserve son accréditation M2 au dôme.

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