Cygni Φ It’s my job to cause you pain, to show you life ain’t so fun and rosy all the time. Don’t you get it? I'm not the enemy here : life is.

Anecdotes

• Elle aime son prénom mais n’aime pas l’entendre dans la bouche des autres. Elle préfère qu’on l’appelle Cy’, un diminutif : elle a déjà mordu jusqu’au sang quelqu’un qui l’avait appelé par son prénom sans en être autorisé.

• Cy’ est un pure concentré de haine et de violence de seulement un mètre soixante ce qui lui permet de se faufiler dans des endroits étroits, de se dissimuler facilement ou simplement de tromper ses ennemis qui pourraient la sous-estimer.

• Analphabète depuis son plus jeune âge, Cy’ écrit ou plutôt dessine avec un alphabet qui lui est propre. Cela ressemble plus à des glyphes que des lettres. Ces symboles sont tracés de manière maladroite, changent souvent de forme et n’ont de signification pour Cy’ et les rares personnes qui ont pu lui demander ce dont il s’agissait. Ces symboles se retrouvent sur certains murs des différents niveaux avant d’être effacés dans la journée et personne ne la encore identifiée comme l’auteure de ces actes de vandalisme.

• D’autres de ces symboles se retrouvent tatoués sur son corps. Avec ses dreadlocks, piercings et une panoplie vestimentaire originale que Cy’ ne cherche pas à dissimuler, elle est repérable à des kilomètres et c’est exactement ce qu’elle veut. Selon elle, aucune personne ne devrait s’abaisser à des codes stricts qui auraient tendance à faire disparaître la part d’unicité de chaque être. Si elle pouvait se balader nue, elle le ferait, mais elle a bien compris qu’elle s’exposait à de sévères sanctions. De ce fait, elle se contente de montrer « seulement » son nombril le plus souvent possible, espérant au passage éveiller les instincts les plus naturels chez les hommes et les femmes.

• Cy’ ne cherche pas spécialement à définir sa sexualité. Mais d’un point de vue technique, son orientation se tourne vers la pansexualité. Le genre, l’âge ou même le physique ne définissent pas si une personne lui plaira ou non. Si elle veut quelqu’un, elle fera tout pour l’avoir. Si cette personne lui résiste, cela lui donnera d’avantage l’envie de l’avoir dans son lit. Une personne audacieuse, quelqu'un d'énergique ou un passionné la séduira instantanément.

• Ultra-violente, Cy’ aime saccager, piller,  incendier, frapper, torturer et éventuellement tuer si elle en a l’occasion. Ses cibles préférées sont les gens sûrs d’eux, les gens heureux, ceux qui se content de peu et à l’inverse, les riches. Cela ne veut malheureusement pas dire qu’elle ne va pas chercher à faire du mal à d’autres personnes qui ne se retrouvent pas dans ces catégories : elle parle alors de pulsions incontrôlables, et celui qui se trouve en face d’elle à ce moment-là est juste quelqu’un de très malchanceux.  Il se peut qu’elle fasse preuve de bonté, épargnant d’office enfants et vieillards, mais aussi ceux qui la supplient pendant de longues heures et enfin ceux qui lui font une offrande matérielle satisfaisante.

• Cy’ rêve d’un monde sans lois où tout est permis et où les mœurs ne sont plus qu’un lointain souvenir. Éternelle insatisfaite, Cy’ est en quête du plaisir intense infini où l’adrénaline ne redescend jamais. Elle sait pertinemment que son esprit n’est pas sain, mais ne cherche en aucun cas à être guérie

Histoire

There is more for you to see. So much more • Ils se sont installés dans ce coin sans grande espérance. Ils arrivent à faire pousser du maïs, ils se contentent de ça. L’avenir semble un peu moins sombre, mais pourtant, elle tremble de peur à chaque fois qu’il la regarde. Il n’en peut plus et finit par lui demander un jour « Qu’est-ce que tu as ? » « Je suis enceinte », répond-elle les larmes aux yeux. Il souffle et s’avance vers elle, rouge de colère. Elle s’attend à ce qu’il la frappe, mais il semble impuissant. Ce soir-là, il l’abandonne. Elle comprend. C’est une bouche en plus à nourrir, un nouveau lit à construire, des choses qui demandent des ressources, de l’énergie et du temps, et plus personne n’a ça en stock ici. Elle accouche dans la douleur, son enfant menace de s’étouffer avec son cordon ombilical, déjà les difficultés s’annoncent. Essoufflée, elle lève les yeux au ciel et trouve immédiatement la constellation du Cygne, sa préférée, celle que ses parents lui montraient tout le temps. Son enfant s’appellera Cygni.

The darkest place I've ever seen was inside me • Cygni a quatorze ans quand elle rejoint un camp constitué d’une quarantaine de personnes. Comme ses parents fermiers, elle s’occupe du mieux qu’elle peut des jardins potagers. En même temps, elle apprend la vie.  « Ne fais pas ça », lui dit sa mère. « Non pas comme ça ». « Ça, on ne peut pas le faire. Pas le droit.  » Mais alors, qu’est-ce qu’on peut faire ? C’est ça vivre ? Toutes ces prisons invisibles pèsent sur elle. Elle veut faire ce qu’il ne faut pas faire, ça commence avec des broutilles, ça continue avec des bagarres et ça finit par des choses graves. Elle passe devant des tentes et remarque le changement du regard des hommes sur elle. Cela lui plait énormément. D’abord, elle espionne les autres faire puis ensuite, elle passe de la théorie à la pratique, elle essaye presque tout avec n’importe qui, se sent libre et ne s’arrête que quand des histoires de jalousie mettent en lumière son libertinage outrancier. « Ce n’est pas de ton âge. » Encore un interdit. On lui dit que son comportement nuit au camp, qu’on n’hésiterait pas à la faire sortir d’ici s’il le fallait. Elle se calme, mais elle souffre : ce n’est pas comme ça qu’elle veut être.  Des mois plus tard, cet homme-là vient déterrer ses démons. C’est lui qui l’a dénoncé, c’est lui qui était amoureux d’elle et qu’il voulait pour lui seulement. Ils de disputent l’après-midi, mais personne n’y fait attention. Il veut la kidnapper le soir, alors elle se défend et le tue. Le visage plein de boue et de sang, elle jubile silencieusement. Sentir le dernier souffle de vie de son agresseur la fait exulter de joie. Le lendemain elle sera jugée, « la trainée » sera pendue au coucher du soleil. Elle s’enfuit avant l’heure fatidique, en quête de liberté.

Death? You Mean Freedom? • Cela fait quelques années qu’elle traine avec cette bande, mais elle se lasse. Elle les quitte du jour au lendemain pour se faire recueillir par une femme ambitieuse qui la séduit immédiatement. Dans les bois, elle lui fait découvrir un nouveau monde, celui des combats d’arènes. Le contraste est fulgurant : sous le dôme Helion, c’est la civilisation, dehors dans la nature, c’est les sauvages. Dans cette fosse aménagée à la va-vite, Cy’ est à l’état sauvage le plus primaire qu’il soit, elle se bat pour pouvoir manger. Manger est une récompense, c’est comme la chasse avec son ancien groupe, sauf que cette fois, la proie est un homme. Quelle différence ? Aucune. L’homme est un autre animal, un animal qui peut se servir de ses mains pour tenir des objets coupants, tranchants, contondants. La vie à l’extérieur n'est pas facile, la motivation c'est la survie. Elle se bat plusieurs fois par jour, sans jamais s’en lasser. Et puis elle se casse un bras lors d’une mauvaise réception dans la fosse, elle devient inutile. Les gens s’occupent d’elle, elle trouve cela insupportable. Ça lui été déjà arrivé avant : le manque d’action la rend moins belliqueuse, elle guérit dans le calme, attendant d’entendre de nouveau l’appel de la violence. Quelqu’un l’a remplacé dans la fosse, on ne veut plus d’elle, encore une fois, elle s’en va.

Sanity is a prison. Let madness release you • Le camp Steros prend de l’importance. Ce qui lui a permis d’y rentrer, c’est évidemment ses compétences en agriculture. Ce camp comprend le plus grand potager qu’elle ait vu de toute sa vie. Un instant, Cygni songe à une vie de jardinière paisible. Cela la dégoute. Beaucoup de gens d’ici ne savent pas comment c’est dans la nature. Ils vivent heureux comme s’ils méritaient de vivre. Ils passent leur temps à parler d'Helion comme un paradis sur Terre. Jusqu'à présent, cet endroit ne l'avait jamais intéressée. Cela ressemblait à quelque chose de bien trop tranquille pour elle, il lui fallait de l'action. Eux aussi à Steros avaient besoin d'action. Elle veut les endurcir. Cy’ essayer d’animer le camp, la nuit, elle créer sa propre arène clandestine. Elle est rapidement dénoncée, et très vite son passé refait surface, alors on l’enferme. Un homme dans le camp, un pervers probablement, se dit qu'il y a moyen d'obtenir  facilement les faveurs de Cy', il propose de la libérer en échange de services bien spécifiques. Elle rigole dans sa cage, elle lui montre le haut de sa cuisse et lui demande « Tu me fais sortir d’ici ?» Encore une fois, elle se retrouve sans nulle part où aller. Peut-être qu'il est temps de rendre visite au dôme ? Elle marche avec deux autres personnes dans sa direction, retrouve un ancien membre de son groupe du temps des vagabondages. Il est passeur, il accepte de faire rentrer Cy' et lui dit « C'est le bon moment, ils sont tous occupés, tu sais ? » Cy' ne sait pas mais acquiesce quand même. Elle éclate de rire lorsqu’elle pénètre sous le dôme pour la première fois. La vie de ces personnes est tellement facile, même ceux du niveau où elle se trouve, le niveau 0, ne devraient pas de plaindre. Cet espace restreint contenant tous ces gens fragiles deviendra son nouveau terrain de jeu, elle en est persuadée. Elle poursuit son exploration, se fond dans la masse, mais sent ce regard pesant sur elle. C'est à ce moment là qu'elle va rencontrer Aaren. Il est riche, il s’ennuie de sa femme et Cy’ l’intrigue. Il lui dit qu’il aime « la fougue dans son regard » et sa « silhouette fine ». Leur histoire a commencé comme ça. Enfin, c’est surtout son histoire à lui, Cy’ s’en moque un peu de cet homme. Il est comme les autres. Il aime la toucher, la caresser pendant des heures mais fait son possible pour cacher son affection envers sa « démone ». Il ne veut surtout pas que sa femme découvre son adultère, que ses collègues l’associe avec une sauvageonne. Ils passent énormément de temps ensemble, notamment pour s'envoyer en l'air. Et puis un jour, sans s'en rendre compte, il lui propose un travail, un statut légal et même un endroit où crécher : pour Cy', c'est une vie de luxe, et même si cela l’écœure, elle constate rapidement que cela lui permet de jouer tranquillement en suivant les règles. Elle accepte. « On ne doit jamais te voir avec moi, c’est ça ? » demande-t-elle à Aaren. Il la regarde un instant, elle, son jouet, sa chose, celle qui, contrairement à sa femme, est toujours prête pour passer à l’acte. « Oui, et si quand je te réclame, tu refuses, je te jette dehors. » Elle le griffe et l’embrasse. « Deal. » répond-elle avec un sourire narquois.

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Il ne te reste plus qu'à mettre les pieds sous la table et commencer à RP
On s'occupe de la paperasse :sensei: sauf pour le logement, où il te faudra passer par la demande de logement

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Lancer les dés te permet de gagner des points d'expérience et une fois le niveau 3 atteint, ce ne sera plus obligatoire.

L'accréditation de ton personnages est s0 (survivant intégré). Elle peut aller où elle souhaite dans le niveau 0 mais pour aller plus haut, il faudra qu'elle soit accompagnée (volontairement ou non ) par une personne étant accréditée au niveau visé.

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