Sergent Jennefer, à vos ordres ! [Terminée]

Anecdotes

Elle s’est entraînée toute sa vie pour partir à Reiver, dans une sorte de tradition familiale, baignée dans les valeurs de la milice ◈ Elle possède et garde en permanence une petite breloque de temps anciens, une petite manille en métal. C’est une sorte de porte-bonheur pour elle, dernier objet transmis par son père ◈ Elle travaille dur dans le seul but d’envoyer tout ce qu’il ne lui ait pas nécessaire à sa famille sous le Dôme, et de rendre fier son père. ◈ Elle a reçu une éducation sommaire, mais elle sait tout ce dont elle doit savoir en tant que sergent, et notamment, elle est naturellement douée pour le combat au corps à corps, où sa souplesse et son agilité compensent sa masse musculaire ◈ Elle a toujours l’impression qu’elle doit faire ses preuves par rapport aux autres, notamment face aux plus expérimentés qu’elle. En conséquence de quoi, elle peut se montrer autoritaire envers ceux qu’elle dirige, ou trop à l’écoute de ceux qui lui donne des ordres. Egalement, elle peut parfois en faire trop lors des discussions entre cadres ◈ Elle est impatiente de se battre et de prouver sa valeur, et elle se montre absolument loyale envers Reiver, quitte à déshumaniser ceux qu’elle doit affronter

Histoire

Je suis née au sein d’Hélion. Deuxième et donc dernière enfant de la famille Jennefer, on ne peut pas dire que je sois à plaindre, si on pense à tous ceux qui sont naissent et vivent dehors. Ma famille faisait partie d'une couche relativement aisée du Dôme, au niveau 2. Nous n'étions pas dans les quartiers les plus confortables, et nous n'étions pas non plus très riches, mais clairement, nous ne manquions de rien d'essentiel. Je n’ai pas eu d’enfance tragique, j’avais mes deux parents, un frère qui n’était en rien tyrannique, et je ne manquais pas d’amis. Dès ma naissance, mes parents avaient décidé ce que je serais. Contrairement à Drew, mon frère de deux ans mon aîné, j’étais en bonne forme physique et mentale, et cela ne signifiait qu’une chose : je serais celle qui continuerait la tradition des Jennefer à partir pour Reiver. Il n’y avait pas d’autre alternative.

Depuis un siècle, chaque génération de ma famille envoyait un enfant là-bas, et, autant certaines unions avaient hésité sur l’enfant le plus apte à remplir sa mission à l’avant-poste, autant cette fois, le choix était évident. Si certains arrivent à se défaire de l’influence de leurs parents au cours de leur vie, ça n’est – clairement – pas mon cas. Baignée dans les valeurs martiales de disciplines et de loyauté, je me rappelle avoir voulu partir pour aussi loin que je me souvienne. Les histoires qu’on me racontait sur mes glorieux grands-parents et arrière grand-parents m’entraînaient dans mes rêves, et je ne voulais pas mieux que de servir.

Je commençais à m’entraîner dès que je fus en âge, sous la supervision de mon père, lui-même un vétéran de Reiver. A mes sept ans, je commençais déjà à vivre à la spartiate, loin du confort (somme toute tout relatif) dont j’aurais pu profiter. Rompue à une stricte discipline en matière de sommeil et d’heures de travail, je n’apprenais pas beaucoup de choses, contrairement à mon frère qui, en raison de son handicap moteur, passait son temps à étudier ce qu’il pouvait, dans l’espoir de devenir scientifique au Dôme.

La milice était ma seule vocation, la seule voie que moi-même je concevais… Incapable de me détacher de la formation familiale, incapable de voir autre chose que ce qu’on m’apprenait jour après jour. Le combat, le maniement des armes blanches et des matraques, la rusticité… Tout ce que je voulais, c’était voir la lueur de fierté briller dans les yeux de mon père, chose qui n’arrivait pas souvent. Il avait tellement passé toute sa vie là-bas qu’il ne me voyait pas comme étant assez forte pour y survivre. Parfois, je réussissais à l’impressionner, notamment par mes capacités en combat au corps à corps, et par ma maîtrise du bâton de défense. D’autres, il grognait et tournait les talons en me voyant incapable de me relever après un coup. Et pourtant, je continuais. Je ne baissais pas les bras, là où d’autres auraient pu vouloir se rebeller.

J’intégrais la milice dès que je fus en âge, à treize ans, et je grimpais les échelons pour devenir sergent assez jeune. Je pensais que c'était parce que j’étais dynamique, que je connaissais des choses, et que j’étais entraînée. Ce ne fut que bien plus tard que j'appris la vérité. Mais servir au sein d’Hélion n’allait pas me suffire. Tout ce que je faisais, c’était mieux me former pour ensuite pouvoir me porter volontaire. Attirée par ce goût de l’aventure, ce goût du risque qui ne plaît qu’aux militaires.

Et pourtant, j’attendais encore. Parce que je ne pouvais tout simplement pas partir sans la petite relique familiale. Celle qui jugeait apte la progéniture à partir. Celle qui signifiait tout, alors qu’il ne s’agissait que d’une breloque des temps anciens. Personne n’avait aucune idée de son utilité, et tous avaient oublié pourquoi on se la transmettait de la sorte, mais elle avait son importance symbolique. Et lorsqu’enfin, mon père me la donna un soir, je sus. Je sus que j’allais partir. Enfin. Après tant d’attente, après tant d’efforts, il me jugeait enfin capable d’y aller.

Je posais ma candidature volontaire pour partir à Reiver le lendemain à la première heure. Et je n’eus pas à attendre longtemps pour qu’elle soit acceptée. Moins de deux semaines plus tard, j’embarquais pour le court voyage jusqu’à l’avant-poste… Où je dû faire mes preuves, dans un environnement où le danger est partout, où l’air est difficile à respirer, et où je savais que je devais gagner ma place. La première année fut particulièrement difficile, surtout parce que j'y appris la véritable raison de ma promotion : je ne la devais qu'à mon nom, qu'à une faveur accordée en sous-main derrière mon dos. Les galons que j'arborais si fiérement n'avaient pas été gagnés à la sueur de mon front et à mon mérite. J'avais été parachutée là, et maintenant, mon nom me portait préjudice, quant j'aurais voulu lui apporter de nouvelles lettres de noblesse. Mais en dépit de ça... Je ne désespère pas. Je vais y arriver. Je vais prouver que le nom de Jennefer n'est pas qu'un passe-droit. Pour le nom de ma famille, je mériterais mon rang, et je lui rendrais ses honneurs.

Bravo ! Ta fiche est validée !
Il ne te reste plus qu'à mettre les pieds sous la table et commencer à RP
Nous on s'occupe de la paperasse :sensei:

Ton accréditation au dôme est M2 (milicien gradé).
Étant donné qu'à l'extérieur ton niveau est en-dessous du niveau 3, il te faudra faire des lancés de dé (survie niveau 2 pour le coup) à chaque RP en dehors des murs de Reiver.
En réalisant ces lancés de dé régulièrement, tu pourras gagner de l'expérience. Une fois le niveau 3 atteint, tu ne seras plus obligée d'effectuer des jets de survie à chaque RP

Si tu ne te sens pas encore trop sûr de toi, n'hésite pas à venir poser tes questions en zone entre-aide ou directement en contactant le staff.

N'oublie pas de répertorier tes points pour gagner des médaillons et tiens à jour ton répertoire de liens/RP pour ne pas perdre le fil :portal:

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