Zelphyra Tanoria (Terminée)

Anecdotes

◈ Elle ne sais ni lire ni écrire, mais en revanche est une excellente pisteuse.
◈ Elle agit celons un "code d'honneur" que sa mère lui à enseigné
◈ Farouche indépendante, elle se bat avec un machette et des dague jumelles, elle se sert de son arc et du peu de flèche qu'elle a uniquement pour la chasse
◈ Elle est une "visionnaire" et épargne des vies parfois, sa mère l'as donc chasser de leur camps de fortune
◈ Colérique et impulsive, elle à besoin de ce battre (type combat à main nue) contre d'autres personne qu'elle trouve sur son chemin.

Histoire

Rien n'est glorieux dans la vie d'un natif, mais Éphyra la mère de Zelphyra ne voyait pas les choses ainsi. Issu d'une famille de pisteurs, de guerrier, elle avait comme l'exige la tradition de sa famille, assassinée le père de sa fille. Égorgé et vidé de son sang tel un vulgaire animal, Éphyra donna le premier bain de Zelphyra dans le sang de son père. C'était la coutume, la tradition depuis des générations. Ce monde est rude et sans pitié, alors cette famille de natifs, avait depuis des décennies apprit à devenir tout aussi rude et impitoyable que la terre ne l'était avec eux. Ephyra resta sédentaire jusqu'à ce que la petite Zelphyra soit en âge de marcher. Dès que la petite fille eut l'âge de se déplacer, aussi maladroitement qu'une larve, la mère emmena son enfant et reprit sa vie de nomade. Dès son plus jeune âge Zelphyra assista à des massacres, des meurtres commis de sans froid par sa propre mère, qui lui disait sans cesse que la faiblesse de l'homme née dans sa capacité à aimer. C'est pour cette raison évidente qu'Éphyra était froide et distante avec sa fille. Zelphyra fut tout juste en âge de parler, que sa mère lui offrait une arme blanche. Ephyra avait réussi à capturer un lapin pour le dîner. Devant leur feu qui crépitait dans la nuit silencieuse, la mère éventra le lapin et fit couler le sang de l'animal sur le visage de sa fillette de quatre ans. Sa mère dit à sa fille ce soir-là à la lueur de la lune qu'elle était une guerrière. Dès le lendemain la femme apprit à sa petite fille à se battre, à tuer, elle lui enseigna le prix de la survie, et surtout l'humilité face à la mort. L'enfance de Zelphyra est loin d'être douce et chaleureuse, comprenez le bien, elle ne peut se montrer douce quand la douceur elle-même n'existe en aucun des gens qu'elle aime, et l'unique personne qu'elle aime c'est sa mère.

Une année seulement c'est écoulé, la fillette de six ans, est en pleine chasse avec sa mère. Elle apprend l'art et la manière de pister une personne ou un animal, de le traquer sans relâche nuit et jour. Lorsque sa mère réussit enfin à piéger la proie qu'elle chasse, Zelphyra est appelé à la rejoindre. L'enfant découvre un adolescent, d'où vient-il ? Elle l'ignore. Qui est-il ? Elle ne le sait pas. Pourquoi sa mère le chassait ? Car il avait des vivres, de l'eau et un peu de nourriture. Ephyra cherche sur le jeune homme une arme et elle en trouva une. Les yeux dans ceux de sa fille elle lui expliqua que depuis des générations, leur famille suivait un « code d'honneur » des lois tout aussi barbare que dangereuse. L'une de ses lois était le fait de retirer une vie. La proie déjà affaiblie par la traque, et psychologiquement prêt à tout offrir pour rester en vie, doit obtenir une mort rapide. Zelphyra tenait fermement son couteau de fortune lorsque sa mère agrippa sa main et aida sa fille à égorger cet adolescent. Le jeune enfant natif demanda pourquoi, car en effet c'était la première fois qu'elle voyait sa mère traquer et tuer quelqu'un de si jeune. Ephyra lui appris alors une nouvelle règle du code. Toute personne armée est une menace à éliminé. Alors la seule malchance de ce garçon avait été d'avoir une arme si petite qu'elle en été presque ridicule. Zelphyra émit l'hypothèse de pouvoir devenir amis avec ces personnes-là pour ne plus être seule avec sa mère. L'adulte se rua sur son enfant et lui entailla le ventre, peu profondément, mais cela servirait de leçon à Zelphyra. Elle hurla que les gens qui viennent de ces endroits sont des monstres, qu'il ne respecte aucun code et n'a aucun honneur, qu'il se batte lâchement et doit être exterminée. La fillette ne daigna pas dire un mot, en revanche hurler de douleur et pleurer, à six ans c'est normal. Sa mère la soigna avec peu de ménagement et bien entendue la nuit fut terriblement longue et douloureuse pour Zelphyra.

◈ ◈ ◈

L'enfance est désormais bien loin derrière Zelphyra. Sa mère a fait d'elle une parfaite guerrière. Les deux femmes en chasse, se sont énormément déplacé depuis que la fille avait faits ses premiers pas. Ephyra avait continuée à lui apprendre le code d'honneur de leur famille. Les règles semblent barbares, comme si l'humanité était revenue à un temps qui désormais est tellement loin. L'adolescente traque sans relâche une proie avec sa mère. La personne traquée est un assassin, une personne qui à tuer sans état d'âme un natif. Il semble que ce serait un homme venu d'un de ces « paradis perdu » un dôme encore debout, et ça énerve Zelphyra qui a été élevé pour traquer et tuer toutes personnes provenant de du bas. Sa mère ne supporte pas les gens qui ne sont pas des natifs. Après presque une demi-journée de traque, la jeune adolescente tira avantage de la nuit et de la connaissance du terrain de chasse. L'homme à terre sans son arme, tenue en joue par la jeune Native, à peur, il ne veut pas mourir. Sa mère arrive et arrache l'arme des mains de sa fille, il est hors de question que sa fille se serve d'une arme de lâche, si on doit se battre c'est au corps-à-corps, et non à distance dans le confort d'un éventuel avantage. Zelphyra, qui depuis peu devenaient impulsive et colérique envers sa mère, lui lança un regard noir. Lui hurlant dessus. Cette fois c'était trop pour elle, et devoir supporter sans broncher sa mère n'était plus envisageable. Sa mère prise de cours laissa l'homme s'enfuir, en colère contre sa fille et son comportement inapproprié à la vie qu'elle lui enseigne commença un combat à mains nues contre sa propre fille. Les coups sont violents, les échanges rudes, le silence n'est coupé que par les hurlements de rage et de colère. Après une bonne dizaine de minutes Zelphyra tomba au sol, traîner dans la boue par sa propre mère. Ephyra lui lança un regard rempli de déception tout en lui expliquant qu'elle aller la laisser attacher à un arbre et qu'elle ne reviendrait la chercher que le lendemain. Sa mère retourna au camp à trois heures de marche. Zelphyra faible et lié à un arbre ne tarda pas à perdre connaissance.

Zelphyra repris connaissance, elle n'était plus attachée à un arbre et bel et bien allongé sur le sol, la tête reposant sur un sac. La jeune guerrière de quinze ans fronça les sourcils et elle découvrait son corps couvert de divers pansement et bandage de fortune. Un bruit, un craquement de branche, et elle se releva d'un bon. Face à elle un jeune homme, il lui fit signe de se calmer et lui prouva qu'il n'avait aucune arme sur lui. La jeune native lui demanda à combien de temps de marche se trouvait l'endroit où il l'avait trouvé. Une nuit. Zelphyra lui hurla dessus, à ses yeux c'est un inconscient qui n'est même pas conscient du danger dans le qu'elle il vient de se mettre. Il fallait qu'elle retourne là-bas, qu'il la ramène, sauf que lui ne l'entendait pas ainsi, il refusait de l'abandonner au sort qui était le sien. Craignant qu'elle n'essaye de s'échapper il lui ligota les mains et l’entraîna avec lui. Durant leur long périple à travers la forêt elle resta silencieuse, alors que lui n'arrête pas de parler, très vite elle en apprit plus sur lui que sur n'importe quelle histoire diverse ou légende de son peuple. Dans la curiosité la native lui demanda où il voulait l'emmener et il lui répondit gaiement : Reiver ! Zelphyra prit la corde dans ses mains et tira d'un coup, le jeune homme perdit l'équilibre et elle se rua sur lui, plaçant la corde sur sa gorge. Elle lui demanda s'il se foutait d'elle ou pas, car un natif là-bas, c'est comme mettre un oiseau en cage ! Sa mère lui avait toujours appris à se tenir le plus loin possible de ce lieu. Résigné à voir la combativité dont fessait preuve la jeune femme, il sortit une lame et sectionna ses liens. Il lui hurla de se casser, de partir, qu'il ne l'avait pas sauvé pour l’amener à un abattoir et que si elle pensait sa elle pouvait bien aller au diable. Zelphyra lança un regard sur ses mains enfin détachées, son regard se reposa ensuite dans celui du jeune homme, elle n'avait que quinze ans et lui vingt ans, et pourtant là personne la plus mature était la jeune femme, elle restait droite face à lui. Elle soupira et lorsque le jeune homme prit un caillou pour lui lancer au visage et lui dire à nouveau de dégager, elle le prix mal. Pour Zelphyra le jeune homme la voyait comme un vulgaire bête. Elle prit la fuite.

Zelphyra avait fini par retrouver sa mère. Bien entendue elle lui devait la vérité, elle lui expliqua tout. Ephyra folle de rage, prit la décision de traquer l'homme avant qu'il n'arrive à arriver à Reiver. La traque fut très rapidement abrégée par Zelphyra. La mère avait réussi à retrouver l'homme, et à le piéger. Zelphyra était juste derrière sa mère. Le jeune homme endura des souffrances qui dépasse l'entendement, la mère tortura l'homme. Après presque trois heures de torture, Éphyra allait achever le jeune homme. La jeune native, ne pouvait pas se résigner à la laisser faire en sachant que le jeune homme l'avait nourris, hydrater et sauver du froid. La rage au ventre et les larmes aux yeux, elle plaça son « épée » la lames, dans la trajectoire de celle de sa mère qui s’abattait vers le jeune homme. Zelphyra lui hurla un ordre ferme. Cours ! C'est tout ce que le jeune homme pouvait faire. Après un combat acharné, Éphyra jeta sa fille au sol. Elle finit par la bannir de sa vie, de leur famille, le camp de fortune nomade ne lui était plus accessible. Ephyra partis soulager sa peine et sa haine dans un bain de sang dans des ruines où un groupe de personnes avait élu domicile. Zelphyra était désormais une vagabonde, à seulement quinze ans. Elle ne laissa aucune place à l'émotion et elle se remise en route, seule. Sa route croisa une nouvelle fois celle du jeune homme. Tous deux se sont soigné mutuellement, et un lien fort a fini par naître entre eux. […] cinq ans se sont écoulé, et Zelphyra et ce jeune homme quel appel Equox on finit par coucher ensemble sans pour autant s'unir. Ils étaient en mouvement tout le temps, assez proche de Reiver, mais suffisamment loin à la fois pour qu'ils ne se sentent pas loin de chez lui, alors que Zelphyra, c'était la forêt chez elle, mais elle avait fait le choix de ce sacrifice pour lui.

Ephyra en chasse tomba sur le duo qui était en train de coucher ensemble à l’abri dans une ruine. Prise de rage de voir sa fille souillée par un étranger, elle trancha la tête de l'homme sans que personne n'ait le temps de réagir. Sous le choc Zelphyra regardait le corps de son ami tomber vulgairement au sol. Elle lança un hurlement de douleur, une douleur émotionnelle. Elle empoigna son épée qui est en réalité une sorte de machette un peu plus longue que la moyenne. La mère sous-estima sa fille, elle pensée que Zelphyra ne s'était pas entraîné, alors que c'était tout le contraire. Les coups s'échangent, sont fort et sans pitié, ni l'une ni l'autre n'ont envie de laisser son adversaire en vie. C'est finalement Zelphyra qui puisa dans ces dernières force pour enfoncer sa lame dans le cœur de sa mère. La jeune femme de vingt ans enterra ses morts. Elle pleura autant son ami que sa mère. Elle avait beaucoup appris au côté du jeune Equox. Elle avait appris de lui qu'il faut du courage pour faire le mal, mais il en faut encore plus pour faire le bien. En l'honneur de sa mémoire, et pour que son combat ne fut pas vain, elle se jura d'épargner toutes proies qui en vaudrait la peine. Zelphyra reprit la route seule, et plus déterminé que jamais à devenir une grande guerrière. Les enseignements de sa mère lui sauveront la vie plus d'une fois durant son long périple. Pendant un temps elle fut mercenaire, mais elle finit par redevenir une vagabonde.

◈ ◈ ◈

Zelphyra a entendu du bruit proche de ruine, intriguée elle est partie voir. Non sans étonnement la jeune femme tombe sur un groupe de personnes, elle voulait en savoir plus sur eux, faut-il les tuer ou alors leur laisser la vie sauve. La native à désormais vingt six ans, et elle suit de très loin le petit groupe qui semble sédentaire, mais elle les suit lors de leurs déplacements, leurs missions et autres. Elle observe, apprend, et étrangement cette guerrière au cœur de pierre leur accordé de l'importance, et leur accordé le droit de vivre. Rapidement elle comprit que l'un d'eux était un trappeur, il avait fini par retrouver sa trace, et un soir une ronde . Une envie de sortir ? Quoiqu'un natif attaquât le jeune homme, Zelphyra ne toléra pas qu'on agresse un de ses sujets d'observation et de réflexion, elle s'interposa. Le combat fut bref mais intense. Blessée, Zelphyra se tourna vers le jeune homme, vers le trappeur. Elle plaça sa lame devant elle quand il essaya de s'approcher et lui ordonna de rester loin. Zelphyra n'était pas prête à ce laissé soigner par quelqu'un d'autre qu'elle-même. Elle soupira de douleur. L'homme lui expliqua qu'il voulait lui venir en aide. Elle exigea son silence en échange de la vie qu'elle lui avait sauvée. Désormais Zelphyra sait que dans le groupe l'un d'eux a conscience de son existence et qu'elle les suit. La jeune native ne sait pas encore ce qu'elle veut faire, pourquoi est-ce que ce groupe à piquer sa curiosité ? Pourquoi leur accorde-t-elle une telle importance au point de sauver l'un d'entre eux. Zelphyra a terriblement peur de changer, de devenir faible. Suite à une nuit de réflexion et 'observation, elle décida de partir un jour ou deux. Lors de son retour un grand froid frappa les terres, et toujours en suivant le groupe, elle finit par se joindre à d'autre personnes dans une sorte de bunker. Zelphyra reste dans l'ombre le plus possible et ne se mêle pas des éventuels conflits qui peuvent éclater dans le lieu confiné, mais une chose est certaine, personne n'aura le droit de mort sur ses sujets d'observation.

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